• La révolution

     Bien souvent provoqué par une simple étincelle
    Générée par le choc d'un trop plein d'infamie
    Incendie ravageur à la force rebelle
    Soudaine remise en cause de l'ordre établi

    Légitime au départ, cette libertaire quête
    Se mue bien trop souvent en régimes obtus
    Quand menée par les armes, la brutale conquête
    En altère le sens et en corrompt le but

    On voit alors changer les généreux penseurs
    Qui proposaient hier des lendemains qui chantent
    Aveuglés par le dogme, s'ériger en censeurs
    Mettant à bas l'espoir de leur morgue indécente

    Parfois c'est une idée, semée comme une graine
    Sur une terre fertile de trop d'iniquité
    Et qui tout doucement, au mépris de la haine
    Se transforme en arbuste aux fruits de liberté

    Elle agit patiemment, répandant son parfum
    Prenant alors des noms évoquant la douceur
    De velours, des roses, ou encore de jasmin
    Opposant poésie à violence et terreur

    Celle là fait fi de toutes différences
    Emmenées par des êtres aux pensée altruistes
    Qui au prix de leur vie, contre toute violence
    Ont mené le combat d'idéaux humanistes

     

     

    Mai 2011 

    « Les buttes rougesEpitaphe pour un rêveur »

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  • Commentaires

    1
    JC
    Mardi 31 Mai 2011 à 14:47

    Georges Brassens, sors de ce corps!


    Le moineau de Paris n'a peur de rien. Qui s'y frotte s'y pique.


    Prenez garde à ces coups de bec, car, c'est bien connu, il n'est bon bec que de Paris.


    Respect et chapeau bas!


    Jean-Claude


     

    2
    Mercredi 14 Septembre 2011 à 11:00

     

    Oui, ici un merveilleux recueil, des morceaux de choix, né d'une belle plume de Moineau.

     

    Du texte bien écrit (en beau français)  au service d'idées nobles et prônant la Liberté d'être et de penser.

     

    Hélas, le Meilleur des Hommes, la Meilleure des Femmes accédant, un jour, au pouvoir aura à se confronter à d'autres hommes et femmes ... et alors, la lutte recommence ... avec ses coups bas, ses coups de gueule, ses coups fatals aussi ... 

     

    L'enfermement dans des idées , mêmes les plus nobles et valeureuses, rétrécie la juste vision des choses.

     

    On oublie que les Pensées sont "êtres vivants" qui ne nous appartienent pas, tourbillonnant autour de nous ...

     

    Les poètes, eux, le savent ou pour le moins le pressentent …

     

    Amicalement

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