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La révolution
Bien souvent provoqué par une simple étincelle
Générée par le choc d'un trop plein d'infamie
Incendie ravageur à la force rebelle
Soudaine remise en cause de l'ordre établi
Légitime au départ, cette libertaire quête
Se mue bien trop souvent en régimes obtus
Quand menée par les armes, la brutale conquête
En altère le sens et en corrompt le but
On voit alors changer les généreux penseurs
Qui proposaient hier des lendemains qui chantent
Aveuglés par le dogme, s'ériger en censeurs
Mettant à bas l'espoir de leur morgue indécente
Parfois c'est une idée, semée comme une graine
Sur une terre fertile de trop d'iniquité
Et qui tout doucement, au mépris de la haine
Se transforme en arbuste aux fruits de liberté
Elle agit patiemment, répandant son parfum
Prenant alors des noms évoquant la douceur
De velours, des roses, ou encore de jasmin
Opposant poésie à violence et terreur
Celle là fait fi de toutes différences
Emmenées par des êtres aux pensée altruistes
Qui au prix de leur vie, contre toute violence
Ont mené le combat d'idéaux humanistesMai 2011
Tags : violence, bien, mene, generee, revolution
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Commentaires
Oui, ici un merveilleux recueil, des morceaux de choix, né d'une belle plume de Moineau.
Du texte bien écrit (en beau français) au service d'idées nobles et prônant la Liberté d'être et de penser.
Hélas, le Meilleur des Hommes, la Meilleure des Femmes accédant, un jour, au pouvoir aura à se confronter à d'autres hommes et femmes ... et alors, la lutte recommence ... avec ses coups bas, ses coups de gueule, ses coups fatals aussi ...
L'enfermement dans des idées , mêmes les plus nobles et valeureuses, rétrécie la juste vision des choses.
On oublie que les Pensées sont "êtres vivants" qui ne nous appartienent pas, tourbillonnant autour de nous ...
Les poètes, eux, le savent ou pour le moins le pressentent …
Amicalement
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Georges Brassens, sors de ce corps!
Le moineau de Paris n'a peur de rien. Qui s'y frotte s'y pique.
Prenez garde à ces coups de bec, car, c'est bien connu, il n'est bon bec que de Paris.
Respect et chapeau bas!
Jean-Claude