• Epitaphe pour un rêveur

    Quand parfois le passé me ramène vers toi
    En nostalgiques flashes rappelant ton absence
    Je revois ces dimanches à table sous votre toit
    Et tous ces souvenirs au tendre goût d’enfance

    Toi le vieux socialo qui causait de 36
    Avec au fond des yeux des étoiles de joie
    Qui maudissait la guerre et ses vains sacrifices
    Pacifiste érigeant l'humanisme comme loi.

    Faut-il plier l'échine pour suivre la ligne droite
    Tu pensais le contraire, et m'as dit bien souvent
    Que suivre ses idées, même les plus maladroites
    Était la condition pour vivre librement

    Tu as toujours vécu en suivant ces préceptes
    Éduquant tes enfants dans le respect de l'autre
    Préférant au guerrier la tendresse du poète
    Et la libre pensée aux sectaires apôtres.

    Tu aimais les classiques, Ronsard, Apollinaire
    Mais aussi Aragon, Brassens, Léo Ferré,
    Brel le poète , dont les amoureux vers,
    Illustraient a merveille ta façon de penser

    Je garde au fond de moi l'image du rêveur
    Aimant le genre humain, n'en faisant qu'à sa tête
    Et qui paisiblement en attendant son heure
    A fait de moi un homme, comme le dit le poète

     

    Avril 2011 

    « La révolutionL'amitié »

  • Commentaires

    1
    Nadine Pelland
    Vendredi 27 Mai 2011 à 12:56

     

    Ce texte est très touchant. Écrit de main de maître, il parle de paix et d'amour d'une façon très particulière, sur fond de guerre. Il est magnifique.

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